Le loto est considéré comme une version modernisée du bingo. Sa pratique se trouve aujourd’hui contrôlée par l’appareil étatique, et bénéficie d’une incroyable cote de popularité, héritée en grande partie du bingo. Cet article vous éclaire sur les différences entre les deux jeux ainsi que sur la dimension des lotos nationaux dans l’industrie mondiale des jeux de hasard.
Des différences pas si nettes que ça
De prime abord, le bingo est un jeu traditionnel largement apprécié et qui a réussi à conquérir toutes les générations. C’est un jeu facile à jouer et accessible même en famille ou entre amis. Les règles qui régissent le bingo sont bien claires : le tirage aléatoire de boules et la validation des grilles.
Un joueur de bingo ne devrait pas avoir maille à partir avec le loto, puisque les règles de ces deux jeux se ressemblent beaucoup. À la différence du bingo, les joueurs du loto définissent individuellement leurs propres séries de numéros. Les résultats ne sont donc plus influencés par les numéros préétablis sur des grilles, mais plutôt par les choix des joueurs. En raison de cette petite nuance, le loto est souvent considéré comme un « cousin » du bingo.
L’explosion des lotos nationaux
Depuis sa création qui remonte au siècle dernier, le loto s’est très vite répandu comme une traînée de poudre partout dans le monde. Aujourd’hui, c’est un divertissement social qu’on peut retrouver dans presque tous les pays. Le terme loto national est d’ailleurs utilisé pour mettre l’accent sur l’implication des structures étatiques dans la pratique et dans la régulation de ce jeu, en salle comme en ligne.
En France, le loto est encadré par la FDJ (Française Des Jeux). En 2014, la structure a enregistré plus d’un milliard d’euros de vente et 38 gagnants au loto. Jusqu’à présent, le record absolu de gains jamais obtenu par un joueur est de 24 millions d’euros. Pour ce qui est du loto virtuel, ce record est de 14 millions. De l’autre côté de la frontière, la Suisse est également caractérisée par une forte attraction pour le loto avec la division de la loterie nationale en deux : la loterie Romande et le Swisslos.
Sur le plan continental, l’EuroMillions ne cesse de produire de plus en plus de millionnaires. Cette loterie transnationale (composée de 12 pays d’Europe) et qui s’affirme comme la plus grande de la région, possède plusieurs sociétés et filiales implantées dans ses pays membres. En 2018, le chiffre d’affaires de l’EuroMillions s’élevait à 15,8 milliards d’euros. Par ailleurs, la plus grande récompense à l’EuroMillions est de 190 000 000 €, remportée à deux reprises en Grande-Bretagne par d’heureux joueurs.
Outre-atlantique, les loteries américaines sont, elles aussi, réputées pour leur générosité et leurs gros chèques qui peuvent avoisiner le billion de dollar (soit un milliard). Fort logiquement, le record mondial de gain au loto provient, d’ailleurs, des États-Unis. En 2016, trois gagnants ont du s’y partager la somme mirobolante de 1,586 milliard de dollars. Des chiffres qui confirment la bonne santé des lotos nationaux dans le monde.